
IDENTITÉ
Cet été, la galerie d’art MEKIC a le privilège de vous inviter à entreprendre une incursion fascinante dans l’univers artistique de Nazanin Afshar. Dans son exposition réunissant 35 dessins de moyens et de grands formats, cette jeune artiste nous invite à réfléchir et à répondre à la question de ce que nous sommes pour nous-mêmes, au fond de nous-mêmes.
Ainsi, sans chercher à redéfinir la notion d’identité, qui constitue une des questions primordiales de la philosophie depuis le célèbre « Connais-toi, toi-même », inscrit sur les portes du temple de Delphes, Nazanin Afshar tente ici de comprendre l’identité intime de l’être humain qui demeure souvent voilée par son identité sociale bâtie sur l’appartenance à une société, à une culture et à une tradition.
Au moyen de son art, Nazanin Afshar se penche alors sur la question identitaire afin de réfléchir sur l’individu qui, en tant qu’être autonome, forge une grande partie de son identité au moyen des relations sociales et de l’identification à l’autrui. Selon l’artiste, vu l’organisation de la société, tout en étant inévitable, ce processus éloigne l’homme de sa vraie nature, l’handicape et l’emprisonne.
En effet, poussé par le désir de reconnaissance et d’identification au sein de la société, l’individu apprend ainsi à être ce qu’on lui dit d’être, et cet apprentissage installe en lui une sorte de clivage entre son identité sociale et son identité personnelle. Ce conflit s’avère souvent douloureux, car il pousse l’individu à s’enfermer dans un monde qui peut être parfois rempli de tristesse, d’hypocrisie et de fausseté.
Tout en se gardant de porter un jugement moral, en tant qu’artiste, Nazanin désire donc nous inviter à une remise en cause de ses stratégies identitaires. Grâce à ses dessins, elle veut aller au-delà des apparences pour atteindre la dimension identitaire liée à l’appartenance à soi.
Subjectives et émotionnelles, les lignes tracées sur chaque dessin tentent d’exprimer ce qu’elle a saisi de ceux qui l’ont appuyé dans sa démarche artistique et qui lui ont dévoilé à des degrés divers les pans de leurs pensées, de leurs secrets ou de leurs peurs qui prennent leur source dans la dualité entre ce qu’ils sont face à l’altérité, ce qu’ils sont pour eux-mêmes et ce qu’ils veulent être.
Chaque dessin raconte ainsi une histoire personnelle d’un individu qui entame un dialogue de confiance avec l’artiste. La nudité devant soi-même et devant l’artiste démontre également une implication sincère dans cet exercice sensible de la recherche de la vraie nature, volonté implicite de se retrouver.
Travaillant habituellement avec une palette riche en couleurs, pour ce projet Nazanin a choisi de se limiter uniquement à l’encre noire qu’elle anime avec les différents pinceaux, de l’eau et la texture du papier. Selon elle, ce procédé lui permet d’amener plus rapidement le spectateur à comprendre la portée de son œuvre qui va au-delà de ce qu’on voit de l’extérieur
Comme elle le dit, ce qui importe dans ses dessins ce n’est pas tant la représentation figurative de l’individu, mais le détail caché quelque part dans le regard détourné, certains traits minimisés ou encore plus loin dans ce quelque chose qui repose au creux d’un visage embrouillé.
Pour nous permettre de mieux laisser errer nos sens devant ses toiles, Nazanin refuse de leur donner des titres car, selon elle, ceux-ci revêtent un caractère subliminal et influencent l’émotion du spectateur à son insu. Ainsi, elle nous invite à trouver par nous-mêmes le titre, le sens profond de l’œuvre et la réponse aux questions : est-il possible de se connaître soi-même ? est-il possible de connaître les autres tout à fait ? Entrez, et découvrez…
Cet été, la galerie d’art MEKIC a le privilège de vous inviter à entreprendre une incursion fascinante dans l’univers artistique de Nazanin Afshar. Dans son exposition réunissant 35 dessins de moyens et de grands formats, cette jeune artiste nous invite à réfléchir et à répondre à la question de ce que nous sommes pour nous-mêmes, au fond de nous-mêmes.
Ainsi, sans chercher à redéfinir la notion d’identité, qui constitue une des questions primordiales de la philosophie depuis le célèbre « Connais-toi, toi-même », inscrit sur les portes du temple de Delphes, Nazanin Afshar tente ici de comprendre l’identité intime de l’être humain qui demeure souvent voilée par son identité sociale bâtie sur l’appartenance à une société, à une culture et à une tradition.
Au moyen de son art, Nazanin Afshar se penche alors sur la question identitaire afin de réfléchir sur l’individu qui, en tant qu’être autonome, forge une grande partie de son identité au moyen des relations sociales et de l’identification à l’autrui. Selon l’artiste, vu l’organisation de la société, tout en étant inévitable, ce processus éloigne l’homme de sa vraie nature, l’handicape et l’emprisonne.
En effet, poussé par le désir de reconnaissance et d’identification au sein de la société, l’individu apprend ainsi à être ce qu’on lui dit d’être, et cet apprentissage installe en lui une sorte de clivage entre son identité sociale et son identité personnelle. Ce conflit s’avère souvent douloureux, car il pousse l’individu à s’enfermer dans un monde qui peut être parfois rempli de tristesse, d’hypocrisie et de fausseté.
Tout en se gardant de porter un jugement moral, en tant qu’artiste, Nazanin désire donc nous inviter à une remise en cause de ses stratégies identitaires. Grâce à ses dessins, elle veut aller au-delà des apparences pour atteindre la dimension identitaire liée à l’appartenance à soi.
Subjectives et émotionnelles, les lignes tracées sur chaque dessin tentent d’exprimer ce qu’elle a saisi de ceux qui l’ont appuyé dans sa démarche artistique et qui lui ont dévoilé à des degrés divers les pans de leurs pensées, de leurs secrets ou de leurs peurs qui prennent leur source dans la dualité entre ce qu’ils sont face à l’altérité, ce qu’ils sont pour eux-mêmes et ce qu’ils veulent être.
Chaque dessin raconte ainsi une histoire personnelle d’un individu qui entame un dialogue de confiance avec l’artiste. La nudité devant soi-même et devant l’artiste démontre également une implication sincère dans cet exercice sensible de la recherche de la vraie nature, volonté implicite de se retrouver.
Travaillant habituellement avec une palette riche en couleurs, pour ce projet Nazanin a choisi de se limiter uniquement à l’encre noire qu’elle anime avec les différents pinceaux, de l’eau et la texture du papier. Selon elle, ce procédé lui permet d’amener plus rapidement le spectateur à comprendre la portée de son œuvre qui va au-delà de ce qu’on voit de l’extérieur
Comme elle le dit, ce qui importe dans ses dessins ce n’est pas tant la représentation figurative de l’individu, mais le détail caché quelque part dans le regard détourné, certains traits minimisés ou encore plus loin dans ce quelque chose qui repose au creux d’un visage embrouillé.
Pour nous permettre de mieux laisser errer nos sens devant ses toiles, Nazanin refuse de leur donner des titres car, selon elle, ceux-ci revêtent un caractère subliminal et influencent l’émotion du spectateur à son insu. Ainsi, elle nous invite à trouver par nous-mêmes le titre, le sens profond de l’œuvre et la réponse aux questions : est-il possible de se connaître soi-même ? est-il possible de connaître les autres tout à fait ? Entrez, et découvrez…