Trente cinq nouvelles œuvres du peintre iranien Khosro Berahmandi seront exposées à la galerie MEKIC du 4 juin au 15 août 2011. Formant une série intitulée Horizon déversant elles poursuivent l’œuvre créatrice génératrice d’un espace pictural inédit de cet artiste remarquable qui, fidèle à lui-même, au fil des ans, convie le visiteur à explorer la profondeur et l’imaginaire de son art. Cette nouvelle exposition est ainsi une nouvelle invitation à la contemplation et à la découverte de son art unique, reconnaissable parmi tous.
Peintre prolifique, précis et minutieux, Khosro Berahmandi ne laisse rien au hasard. Depuis de nombreuses années, il contrôle, organise et planifie le moindre détail de son travail artistique et cette année, encore une fois, il unit le pinceau au crayon, la peinture acrylique et métallique à la peinture à l’huile, il orchestre, enchevêtre et harmonise majestueusement les couleurs, les formes et les symboles essentiels autours desquels son art s’articule. Il crée alors un univers plastique d’un lyrisme et d’un raffinement hors du commun qui témoigne de sa réflexion et de son regard porté sur le monde. Regard qui évolue sans cesse en s’attardant plus particulièrement, dans ces plus récentes œuvres, sur le phénomène naturel et inéluctable de l’existence, à savoir, celui de la mort.
En effet, l’artiste utilise et explore ce thème en tant que fils conducteur pour créer une série de tableaux dans lesquels se réverbère l’écho lointain de la réflexion philosophique d’Anaxagore, pour qui la mort s’apparentait à la transformation des matières car : « Rien ne naît ni ne périt, mais des choses déjà existantes se combinent, puis se séparent de nouveau. » Ainsi, Khosro Berahmandi déploie ses toiles et nous invite à le suivre dans sa démarche. Sur ces panneaux en bois peint, entre les variations des lignes horizontales et verticales, entre les cercles et les triangles stylisés, il dépose les corps qui entrent en communion avec la terre, reviennent à elle, disparaissent en elle et, finalement, deviennent sa substance première. Pour Berahmandi « Il y a un échange physique entre le corps sans vie et la terre qui l’accueille. Le corps devient la terre, la la terre devient le corps ».
L’exposition est accompagnée d’un catalogue qui contient une sélection d’œuvres présentées à la galerie ainsi qu’un texte signé par l’artiste. Allant bien au-delà d’une simple description de sa démarche artistique, ce dernier offre quelques clés supplémentaires pour comprendre davantage l’approche créative et la sensibilité artistique de Khosro Berahmandi pour qui la peinture demeure avant toute chose un long voyage solitaire et intuitif, une façon d’explorer et de ressentir l’essence de ce monde. Le visiteur devrait y retrouver sa légende personnelle, contemplative et poétique.
D’origine iranienne, Khosro Berahmandi vit et travaille à Montréal depuis 1990. Œuvrant dans le domaine des arts visuels depuis plus de 25 ans, il a à son actif une trentaine d’expositions solo et de groupe au Canada, aux États-Unis et en Europe. Lauréat de plusieurs bourses du Conseil des Arts du Canada, il s’implique fréquemment dans divers projets artistiques multidisciplinaires qui explorent la relation entre son art et d’autres formes d’expressions artistiques (Éclats Nocturnes, 2009, Baiser tellurique, 2010). Khosro Berahmandi collabore sur une base régulière avec des poètes iraniens tels que Yadola Royai, Hossein Sharang et Bahman Sadighi.Ses œuvres ont accompagné leurs poèmes dans Le même à l’écart(2009) ainsi que dans plusieurs autres recueils de poésie. En 2010, la Maison d’Éditions Ketabe Iran Canada publie le premier livre d’art de cet artiste, Oubli et silence, qui constitue une rétrospective de son travail artistique des années 2002 à 2010. Présentement, l’artiste travaille sur ses deux nouveaux projets. Le premier, qui réunit sept poètes montréalais autour de leurs œuvres, sera publié à l’automne 2011 par les Éditions du Noroît sous la direction artistique de Paul Bélanger. Le second l’amène à collaborer avec la cinéaste Florence So mandatée pour préparer un film d’art dont la projection se fera sur le nouveau dôme de la SAT.
Peintre prolifique, précis et minutieux, Khosro Berahmandi ne laisse rien au hasard. Depuis de nombreuses années, il contrôle, organise et planifie le moindre détail de son travail artistique et cette année, encore une fois, il unit le pinceau au crayon, la peinture acrylique et métallique à la peinture à l’huile, il orchestre, enchevêtre et harmonise majestueusement les couleurs, les formes et les symboles essentiels autours desquels son art s’articule. Il crée alors un univers plastique d’un lyrisme et d’un raffinement hors du commun qui témoigne de sa réflexion et de son regard porté sur le monde. Regard qui évolue sans cesse en s’attardant plus particulièrement, dans ces plus récentes œuvres, sur le phénomène naturel et inéluctable de l’existence, à savoir, celui de la mort.
En effet, l’artiste utilise et explore ce thème en tant que fils conducteur pour créer une série de tableaux dans lesquels se réverbère l’écho lointain de la réflexion philosophique d’Anaxagore, pour qui la mort s’apparentait à la transformation des matières car : « Rien ne naît ni ne périt, mais des choses déjà existantes se combinent, puis se séparent de nouveau. » Ainsi, Khosro Berahmandi déploie ses toiles et nous invite à le suivre dans sa démarche. Sur ces panneaux en bois peint, entre les variations des lignes horizontales et verticales, entre les cercles et les triangles stylisés, il dépose les corps qui entrent en communion avec la terre, reviennent à elle, disparaissent en elle et, finalement, deviennent sa substance première. Pour Berahmandi « Il y a un échange physique entre le corps sans vie et la terre qui l’accueille. Le corps devient la terre, la la terre devient le corps ».
L’exposition est accompagnée d’un catalogue qui contient une sélection d’œuvres présentées à la galerie ainsi qu’un texte signé par l’artiste. Allant bien au-delà d’une simple description de sa démarche artistique, ce dernier offre quelques clés supplémentaires pour comprendre davantage l’approche créative et la sensibilité artistique de Khosro Berahmandi pour qui la peinture demeure avant toute chose un long voyage solitaire et intuitif, une façon d’explorer et de ressentir l’essence de ce monde. Le visiteur devrait y retrouver sa légende personnelle, contemplative et poétique.
D’origine iranienne, Khosro Berahmandi vit et travaille à Montréal depuis 1990. Œuvrant dans le domaine des arts visuels depuis plus de 25 ans, il a à son actif une trentaine d’expositions solo et de groupe au Canada, aux États-Unis et en Europe. Lauréat de plusieurs bourses du Conseil des Arts du Canada, il s’implique fréquemment dans divers projets artistiques multidisciplinaires qui explorent la relation entre son art et d’autres formes d’expressions artistiques (Éclats Nocturnes, 2009, Baiser tellurique, 2010). Khosro Berahmandi collabore sur une base régulière avec des poètes iraniens tels que Yadola Royai, Hossein Sharang et Bahman Sadighi.Ses œuvres ont accompagné leurs poèmes dans Le même à l’écart(2009) ainsi que dans plusieurs autres recueils de poésie. En 2010, la Maison d’Éditions Ketabe Iran Canada publie le premier livre d’art de cet artiste, Oubli et silence, qui constitue une rétrospective de son travail artistique des années 2002 à 2010. Présentement, l’artiste travaille sur ses deux nouveaux projets. Le premier, qui réunit sept poètes montréalais autour de leurs œuvres, sera publié à l’automne 2011 par les Éditions du Noroît sous la direction artistique de Paul Bélanger. Le second l’amène à collaborer avec la cinéaste Florence So mandatée pour préparer un film d’art dont la projection se fera sur le nouveau dôme de la SAT.