Montréal, 13 septembre 2013 - Khosro Berahmandi exposera une nouvelle série des œuvres qu'il a réalisées au cours des deux dernières années, à la galerie MEKIC, du 4 octobre au 1 décembre 2013. Les peintures présentées, une quarantaine de compositions abstraites aux résonances figuratives, cristallisent l’esthétique d’un éblouissement étrange qui s’agrémente du lyrisme et des espaces imaginaires élaborés méticuleusement. Cette exposition file vers un autre monde. Ce monde est un autoportrait. Cet autoportrait est une expérience personnelle de l’artiste, ici retranscrite par son pinceau. Il va sans dire que le bilan est remarquable: créatif, beau, sublime.
Intitulée Sommeil de soleil, l’exposition forme un ensemble insigne. Les œuvres de Khosro Berahmandi y affichent immanquablement une cohérence dans la forme et les sources de création. Mettant l’accent sur le regard, l’artiste peint ses œuvres animé tant par le désir de revivre les sensations qu’il éprouve que par l’espoir de donner à voir tout à la fois un ailleurs proche et lointain, imaginaire et réel, dont le trait pictural traduit son caractère fascinant. Il invite de même à procéder à une transcendance des éléments constitutifs de son art pour sublimer ce que les yeux voient, questionnent et enveloppent dans cette peinture qui demeure pour lui une expression humaine, organique, vivante mais surtout imaginaire.
Prises une à une, ces peintures uniques se mettent à se singulariser. À l’aide du trait dessiné par le geste du pinceau qui s’affine et s’affirme, de ces dessins émerge un récit chaque fois différent. Force est alors de constater que l’artiste manipule ici les signaux liés à l’inconscient et à la sensation brute par de fines interventions sur les surfaces d’un blanc immaculé ou d’un noir ténébreux et invite à entrer en relation proche et intime avec un monde nouveau et extraordinaire, un monde où les bêtes de toujours murmurent et le soleil sommeille, un monde que le spectateur doit s’approprier indépendamment de la démarche artistique du peintre, qui parle de son art en ces termes : De la toile, j’acquiers le vide, j’enlève son contour et je la peuple lentement. Chaque coup de pinceau, un écho de mon regard. Je peins mon état et mon état devient mon œuvre.
Long et laborieux, le processus créatif de Khosro Berahmandi qui exige passion et patience, aboutit ici encore une fois, à une exposition de peintures hors du commun. Portée par la poésie du regard de l’artiste, elle nous promet ainsi une expérience sensorielle nouvelle inspirée par l’abstraction, qui n’en étant pas vraiment une, touche à l’essence de son imaginaire figuratif, ce qui la rend d’autant plus évocatrice et spectaculaire. Entremêlant des éléments et des symboles connus pour ceux qui ont déjà marché dans les pas de cet artiste aux formes inattendues, aux coups de pinceaux pour la première fois intentionnellement imparfaits, aux détails inconnus, aux cadres personnalisées, l’exposition ne peut que séduire par sa vibration plastique, témoignant de la virtuosité artistique de son créateur.
Né à Téhéran, en Iran, Khosro Berahmandi peint depuis l’âge de 25 ans. Il a fait ses études en beaux-arts à l'Université Western Ontario, à l'Université Concordia de Montréal et à l'Université Paris VIII et a suivi les ateliers des maîtres tels que Peterson Ewen et Guido Molinar. Artiste accompli et prolifique, lauréat de plusieurs bourses du Conseil des Arts du Canada, il a à son actif une quarantaine d’exposition en solo et de groupe au Canada, aux États-Unis et en Europe et diverses projets artistiques qui explorent la relation entre son art et d’autres formes d’expressions artistiques (Éclats nocturne 2009, Baiser tellurique 2010). Trois livres d’art ont été également consacré à son art: Le même à l’écart et Oubli et Silence ont été publiés en 2009 et 2010 par Maison d’édition Ketabe Iran Canada, Traversée des Feux a été publié en 2012 par les Éditions du Noroît. Établi à Montréal depuis 1990, Khosro Berahmandi y pratique son art et y enseigne la peinture. Il est le directeur général et artistique du Festival Accès Asie.
Intitulée Sommeil de soleil, l’exposition forme un ensemble insigne. Les œuvres de Khosro Berahmandi y affichent immanquablement une cohérence dans la forme et les sources de création. Mettant l’accent sur le regard, l’artiste peint ses œuvres animé tant par le désir de revivre les sensations qu’il éprouve que par l’espoir de donner à voir tout à la fois un ailleurs proche et lointain, imaginaire et réel, dont le trait pictural traduit son caractère fascinant. Il invite de même à procéder à une transcendance des éléments constitutifs de son art pour sublimer ce que les yeux voient, questionnent et enveloppent dans cette peinture qui demeure pour lui une expression humaine, organique, vivante mais surtout imaginaire.
Prises une à une, ces peintures uniques se mettent à se singulariser. À l’aide du trait dessiné par le geste du pinceau qui s’affine et s’affirme, de ces dessins émerge un récit chaque fois différent. Force est alors de constater que l’artiste manipule ici les signaux liés à l’inconscient et à la sensation brute par de fines interventions sur les surfaces d’un blanc immaculé ou d’un noir ténébreux et invite à entrer en relation proche et intime avec un monde nouveau et extraordinaire, un monde où les bêtes de toujours murmurent et le soleil sommeille, un monde que le spectateur doit s’approprier indépendamment de la démarche artistique du peintre, qui parle de son art en ces termes : De la toile, j’acquiers le vide, j’enlève son contour et je la peuple lentement. Chaque coup de pinceau, un écho de mon regard. Je peins mon état et mon état devient mon œuvre.
Long et laborieux, le processus créatif de Khosro Berahmandi qui exige passion et patience, aboutit ici encore une fois, à une exposition de peintures hors du commun. Portée par la poésie du regard de l’artiste, elle nous promet ainsi une expérience sensorielle nouvelle inspirée par l’abstraction, qui n’en étant pas vraiment une, touche à l’essence de son imaginaire figuratif, ce qui la rend d’autant plus évocatrice et spectaculaire. Entremêlant des éléments et des symboles connus pour ceux qui ont déjà marché dans les pas de cet artiste aux formes inattendues, aux coups de pinceaux pour la première fois intentionnellement imparfaits, aux détails inconnus, aux cadres personnalisées, l’exposition ne peut que séduire par sa vibration plastique, témoignant de la virtuosité artistique de son créateur.
Né à Téhéran, en Iran, Khosro Berahmandi peint depuis l’âge de 25 ans. Il a fait ses études en beaux-arts à l'Université Western Ontario, à l'Université Concordia de Montréal et à l'Université Paris VIII et a suivi les ateliers des maîtres tels que Peterson Ewen et Guido Molinar. Artiste accompli et prolifique, lauréat de plusieurs bourses du Conseil des Arts du Canada, il a à son actif une quarantaine d’exposition en solo et de groupe au Canada, aux États-Unis et en Europe et diverses projets artistiques qui explorent la relation entre son art et d’autres formes d’expressions artistiques (Éclats nocturne 2009, Baiser tellurique 2010). Trois livres d’art ont été également consacré à son art: Le même à l’écart et Oubli et Silence ont été publiés en 2009 et 2010 par Maison d’édition Ketabe Iran Canada, Traversée des Feux a été publié en 2012 par les Éditions du Noroît. Établi à Montréal depuis 1990, Khosro Berahmandi y pratique son art et y enseigne la peinture. Il est le directeur général et artistique du Festival Accès Asie.