JARDINS IRANIENS
Réunissant une quarantaine d’objets d’art de Firouzeh Heidari et d’Akbar Makari, l’exposition est l’occasion unique de découvrir la finesse de l’art décoratif de deux artistes iraniens qui, de part leur engagement artistique, contribuent à la préservation de la tradition artisanale perse de la période Safavid et Quajar. Explorant avec délicatesse les propriétés de divers matériaux — bois, os, coquillage — Firouzeh Heidari et Akbar Makari les métamorphosent ainsi en boîtes à bijoux, plumiers et brûle-encens sur les surfaces desquelles ils déclinent avec poésie les motifs classiques d’oiseaux et de fleurs des jardins iraniens d’antan.
Firouzeh Heidari est née en 1975 à Ispahan et vit présentement à Montréal. Diplômée en art de l’École des beaux arts d’Ispahan, elle détient également un diplôme en études des métiers d’art de l’université de Nadjaf-Abad. Spécialiste de dessin negargari* elle a participé à la restauration des dessins miniatures du Palais de Chehel-Sotoun, et ses œuvres ont fait partie de nombreuses expositions. En 2008, la qualité de son art a été récompensée par l’Unesco qui lui a octroyé son prestigieux prix d’excellence.
Né en 1971 à Ispahan, Akbar Makari possède un diplôme de l’École des beaux arts d’Ispahan. Spécialiste en artmonabbat kari**, il a suivi plusieurs formations professionnelles en métiers des arts à la suite desquelles il a conçu divers objets d’art ainsi qu’une panoplie d’instruments de musique. Après avoir enseigné les arts et exploré des expressions artistiques telles que la photographie et la production de film, à l’âge de 24 ans, il se tourne définitivement vers la pratique de l’art negargari iranien. Akbar Makari a exposé ses œuvres dans de nombreuses expositions principalement en Iran.
* Negargari -- Peinture miniature perse connue généralement sous le nom de « miniature ». L’appellation s’est introduite à la langue persane durant la deuxième moitié de XIX siècle. Cependant, de l’avis de l’historien de l’art Roeen Pakbaz, le terme « miniature » n’est pas vraiment approprié pour décrire les peintures antiques perses. Il affirme que conserver le mot perse negargari serait beaucoup plus juste pour décrire cet art iranien particulier.
** Monabbat kari — L’art de graver manuellement le bois de manière décorative. Ce travail s’effectue sur des pièces de bois de diverses dimensions, modèles, formes, et tailles pour notamment des cadres de tableau, des dessus de table, des meubles décoratifs, des détails architecturaux, etc. Ce travail d’ornement à la main est pratiqué surtout par des artisans dans la ville d’Ispahan. Certains des plus grands affichages architecturaux de ce type peuvent être vus sur le pupitre de la mosquée de Ghiravan, le portail du mausolée de Mahmoud Ghaznavi.
Réunissant une quarantaine d’objets d’art de Firouzeh Heidari et d’Akbar Makari, l’exposition est l’occasion unique de découvrir la finesse de l’art décoratif de deux artistes iraniens qui, de part leur engagement artistique, contribuent à la préservation de la tradition artisanale perse de la période Safavid et Quajar. Explorant avec délicatesse les propriétés de divers matériaux — bois, os, coquillage — Firouzeh Heidari et Akbar Makari les métamorphosent ainsi en boîtes à bijoux, plumiers et brûle-encens sur les surfaces desquelles ils déclinent avec poésie les motifs classiques d’oiseaux et de fleurs des jardins iraniens d’antan.
Firouzeh Heidari est née en 1975 à Ispahan et vit présentement à Montréal. Diplômée en art de l’École des beaux arts d’Ispahan, elle détient également un diplôme en études des métiers d’art de l’université de Nadjaf-Abad. Spécialiste de dessin negargari* elle a participé à la restauration des dessins miniatures du Palais de Chehel-Sotoun, et ses œuvres ont fait partie de nombreuses expositions. En 2008, la qualité de son art a été récompensée par l’Unesco qui lui a octroyé son prestigieux prix d’excellence.
Né en 1971 à Ispahan, Akbar Makari possède un diplôme de l’École des beaux arts d’Ispahan. Spécialiste en artmonabbat kari**, il a suivi plusieurs formations professionnelles en métiers des arts à la suite desquelles il a conçu divers objets d’art ainsi qu’une panoplie d’instruments de musique. Après avoir enseigné les arts et exploré des expressions artistiques telles que la photographie et la production de film, à l’âge de 24 ans, il se tourne définitivement vers la pratique de l’art negargari iranien. Akbar Makari a exposé ses œuvres dans de nombreuses expositions principalement en Iran.
* Negargari -- Peinture miniature perse connue généralement sous le nom de « miniature ». L’appellation s’est introduite à la langue persane durant la deuxième moitié de XIX siècle. Cependant, de l’avis de l’historien de l’art Roeen Pakbaz, le terme « miniature » n’est pas vraiment approprié pour décrire les peintures antiques perses. Il affirme que conserver le mot perse negargari serait beaucoup plus juste pour décrire cet art iranien particulier.
** Monabbat kari — L’art de graver manuellement le bois de manière décorative. Ce travail s’effectue sur des pièces de bois de diverses dimensions, modèles, formes, et tailles pour notamment des cadres de tableau, des dessus de table, des meubles décoratifs, des détails architecturaux, etc. Ce travail d’ornement à la main est pratiqué surtout par des artisans dans la ville d’Ispahan. Certains des plus grands affichages architecturaux de ce type peuvent être vus sur le pupitre de la mosquée de Ghiravan, le portail du mausolée de Mahmoud Ghaznavi.