
A travers les âmes éteintes
Mot d’artiste
Je suis né en Anatolie à une date indéterminée et de peu d’importance pour moi. Cela fait environ dix ans que je prends des photos traitant de l’émigration et des déplacements qui se vivent en Anatolie. L’exposition que j’ai préparée pour vous est constituée d’un court métrage et des photographies. La plupart de ces photographies ont été prises dans l’est de l’Anatolie, dans les régions où la population kurde alévie est dense. Dans mes photographies en noir et blanc, j’ai voulu montrer les visages d’êtres disparus , dans mes photographies couleurs, les lieux où ces visages disparus ont vécu et les traces qui sont demeurées de ces vies. Il s’agit de traces qui n’existent plus ou qui tentent d’exister dans le monde actuel et qui représentent : la simplicité, l’amitié, la croyance, la fidélité, le partage… et la nostalgie qu’éveillent maintenant ces notions. Il est devenu très difficile de comprendre cet univers imaginaire.
Combien de migrations, de guerres, d’exiles ont eu lieu depuis?
... Mais l’être humain n’a jamais oublié ni sa vie ni ce qui a été vécu.
« L’être humain ressemble au lieu où il vit. Il ressemble à l’eau de ce lieu, à la terre de ce lieu, à sa nostalgie et à son mensonge »
Edip Cansever
Mot d’artiste
Je suis né en Anatolie à une date indéterminée et de peu d’importance pour moi. Cela fait environ dix ans que je prends des photos traitant de l’émigration et des déplacements qui se vivent en Anatolie. L’exposition que j’ai préparée pour vous est constituée d’un court métrage et des photographies. La plupart de ces photographies ont été prises dans l’est de l’Anatolie, dans les régions où la population kurde alévie est dense. Dans mes photographies en noir et blanc, j’ai voulu montrer les visages d’êtres disparus , dans mes photographies couleurs, les lieux où ces visages disparus ont vécu et les traces qui sont demeurées de ces vies. Il s’agit de traces qui n’existent plus ou qui tentent d’exister dans le monde actuel et qui représentent : la simplicité, l’amitié, la croyance, la fidélité, le partage… et la nostalgie qu’éveillent maintenant ces notions. Il est devenu très difficile de comprendre cet univers imaginaire.
Combien de migrations, de guerres, d’exiles ont eu lieu depuis?
... Mais l’être humain n’a jamais oublié ni sa vie ni ce qui a été vécu.
« L’être humain ressemble au lieu où il vit. Il ressemble à l’eau de ce lieu, à la terre de ce lieu, à sa nostalgie et à son mensonge »
Edip Cansever