Ali R. Farhoodi, 1951 – 2014
Une approche artistique de la photographie :
de la réalité abstraite au surréel
Du 27 mai au 29 juin 2016, la galerie d’art MEKIC présente l’exposition de photographies d’Ali R. Farhoodi. Regroupant deux séries d’œuvres aux formats variés, l’exposition offre une occasion unique de découvrir une approche photographique qui explore les dimensions s’étendant de la réalité abstraite au surréel.
Avec la première série de clichés, Ali Farhoodi saisit l'image en capturant les détails des objets quotidiens. À la fois réels, magnifiques dans leur simplicité et parfois ambigus, ces derniers demeurent souvent dissimulés et à peine remarqués dans notre monde qui, comme un vrai fouillis visuel, change à toute vitesse. Ces images sont celles d’angles, de formes et de compositions qui semblent irréelles, inconnues, voire exotiques, mais qui ont cette capacité de toujours rester harmonieuses. Chaque image est composée au moment où elle est captée. Il n'y a aucune manipulation numérique des photographies, ni surimpression ou encore de couper-coller. La caméra est rarement droite, la perspective est réduite, et l’artiste fait un usage optimal de la lumière.
La seconde série, quant à elle, entraîne celui qui regarde encore plus loin en lui permettant de voir un objet sous une variété d’angles et de directions. L’artiste a su combiner ici entre quatre et seize photographies pour créer une installation formant de nouvelles images susceptibles de procurer au visiteur une sensation d’hyperréalité. Grâce à ce procédé, Farhoodi espère stimuler ceux qui regardent ses photographies et les inciter à explorer ce qui les entoure depuis une myriade d’angles et de perspectives nouvelles. L’artiste désire favoriser ainsi l’enrichissement de l’expérience visuelle quotidienne de chacun d’entre nous. Son intention est avant tout d’attirer le regard passif du visiteur pour l’amener à participer, non plus en regardant mais en « voyant » l’œuvre présentée.
Enfin, il s’avère important de souligner que l’artiste puise souvent son inspiration dans les miniatures perses qu’il chérit tant, comme en témoigne à sa façon la série Déconstruction où par le ciel bleu de son enfance, il parvient à se libérer des frontières que lui impose le cadre photographique, et laisse ainsi voguer son imagination créatrice.
Notes biographiques:Ali Farhoodi a étudié le cinéma et les médias éducationnels à la Boston University où il a obtenu un diplôme de doctorat. Il a travaillé comme réalisateur de télévision pendant plus d’une dizaine d’années, a gagné un prix Emmy et a été récompensé aux New York Festivals, entre autres. Il a consacré la majeure partie de sa vie adulte à la photographie d’art, et, depuis 2003 maintenant, cette activité est devenue sa passion à temps plein. Ali a participé à des expositions en solo ou en groupe, à Boston, Los Angeles, Laguna Beach, Westlake et Toronto. Il a été reconnu par un jury lors d’un concours international de photographie pour sa série Art in Architecture en 2005. Il a également été choisi par le jury du concours annuel de photographie de l’APA-LA (Advertising Photographers of America) en 2007 et en 2014.
Une approche artistique de la photographie :
de la réalité abstraite au surréel
Du 27 mai au 29 juin 2016, la galerie d’art MEKIC présente l’exposition de photographies d’Ali R. Farhoodi. Regroupant deux séries d’œuvres aux formats variés, l’exposition offre une occasion unique de découvrir une approche photographique qui explore les dimensions s’étendant de la réalité abstraite au surréel.
Avec la première série de clichés, Ali Farhoodi saisit l'image en capturant les détails des objets quotidiens. À la fois réels, magnifiques dans leur simplicité et parfois ambigus, ces derniers demeurent souvent dissimulés et à peine remarqués dans notre monde qui, comme un vrai fouillis visuel, change à toute vitesse. Ces images sont celles d’angles, de formes et de compositions qui semblent irréelles, inconnues, voire exotiques, mais qui ont cette capacité de toujours rester harmonieuses. Chaque image est composée au moment où elle est captée. Il n'y a aucune manipulation numérique des photographies, ni surimpression ou encore de couper-coller. La caméra est rarement droite, la perspective est réduite, et l’artiste fait un usage optimal de la lumière.
La seconde série, quant à elle, entraîne celui qui regarde encore plus loin en lui permettant de voir un objet sous une variété d’angles et de directions. L’artiste a su combiner ici entre quatre et seize photographies pour créer une installation formant de nouvelles images susceptibles de procurer au visiteur une sensation d’hyperréalité. Grâce à ce procédé, Farhoodi espère stimuler ceux qui regardent ses photographies et les inciter à explorer ce qui les entoure depuis une myriade d’angles et de perspectives nouvelles. L’artiste désire favoriser ainsi l’enrichissement de l’expérience visuelle quotidienne de chacun d’entre nous. Son intention est avant tout d’attirer le regard passif du visiteur pour l’amener à participer, non plus en regardant mais en « voyant » l’œuvre présentée.
Enfin, il s’avère important de souligner que l’artiste puise souvent son inspiration dans les miniatures perses qu’il chérit tant, comme en témoigne à sa façon la série Déconstruction où par le ciel bleu de son enfance, il parvient à se libérer des frontières que lui impose le cadre photographique, et laisse ainsi voguer son imagination créatrice.
Notes biographiques:Ali Farhoodi a étudié le cinéma et les médias éducationnels à la Boston University où il a obtenu un diplôme de doctorat. Il a travaillé comme réalisateur de télévision pendant plus d’une dizaine d’années, a gagné un prix Emmy et a été récompensé aux New York Festivals, entre autres. Il a consacré la majeure partie de sa vie adulte à la photographie d’art, et, depuis 2003 maintenant, cette activité est devenue sa passion à temps plein. Ali a participé à des expositions en solo ou en groupe, à Boston, Los Angeles, Laguna Beach, Westlake et Toronto. Il a été reconnu par un jury lors d’un concours international de photographie pour sa série Art in Architecture en 2005. Il a également été choisi par le jury du concours annuel de photographie de l’APA-LA (Advertising Photographers of America) en 2007 et en 2014.